Big bang dans la galaxie Stellantis, Carlos Tavares démissionne de son poste de PDG

S'il était prévu que Carlos Tavares prenne sa retraite en 2026, les mauvais résultats de l'année 2024 ont mis fin prématurément à sa présidence. Précisions sur cette affaire. Courant octobre, le groupe Stellantis annonçait dans un communiqué qu'il engageait le “processus formel d'identification d'un successeur à Carlos Tavares lorsqu'il prendra sa retraite à la fin de son mandat de CEO au début de 2026”. Eh bien, non, nul besoin d'attendre jusqu'à cette date. Le Conseil d'administration a fait savoir ce 1er décembre qu'il avait “accepté la démission de Carlos Tavares de CEO de Stellantis avec effet immédiat”. Une démission qui ressemble en tout point à un départ forcé déguisé. Comment en est-on arrivé là ?   De mauvais résultats Revenus nets en baisse de 27 % au troisième trimestre de cette année 2024, des stocks de véhicules beaucoup trop importants à écouler aux États-Unis, des crises à répétition en Europe entre le moteur PureTech essence défaillant et la mauvaise gestion du remplacement des airbags d'origine Takata, des prix revus à la baisse ce qui a eu un impact direct sur la marge opérationnelle “prévue entre 5,5 % et 7,0 % pour l'exercice 2024”, la liste des doléances est longue. Lire aussi - Plateforme STLA Large : le meilleur de Stellantis, pour des centaines de km d'autonomie électrique Un ou une remplaçante au premier semestre 2025 Ce sont toutes ces raisons, notamment la situation nord-américaine particulièrement difficile mais également “des points de vue différents” qui “sont apparus” ces dernières semaines, qui l'ont poussé vers la sortie. Les objectifs 2024 sont maintenus. John Elkann, président du Conseil d'administration, assurera l'intérim en attendant que soit nommé son ou sa véritable remplaçante.