La nouvelle est tombée en début de semaine : Anne Hidalgo ne se représentera pas à sa propre succession lors des élections municipales de 2026. Une bonne nouvelle pour les automobilistes ? Pas sûr. Son successeur à gauche fait une proposition choc pour diminuer drastiquement le nombre de voitures dans la capitale.
La voiture dans Paris, c'était l'ennemi d'Anne Hidalgo et de son équipe municipale. Ce sera également celui du sénateur Rémi Féraud que l'on présente comme le successeur de l'actuelle maire de Paris. Du moins en tant que candidat. Car pour l'élection, rien n'est joué. Surtout à plus d'un an et demi de l'échéance face à une concurrence qui s'annonce rude avec Gabriel Attal et Rachida Dati.
Toujours est-il que le sénateur a une vision très claire de la place qu'il veut donner à la voiture pendant son éventuel mandat. Et cela s'inscrit dans la lignée de la politique menée par Anne Hidalgo : lui laisser moins de place voire complètement chasser les automobilistes qui n'ont rien à y faire. C'est-à-dire étendre la zone à trafic limité à toute la capitale.
Ne pas traverser Paris en voiture pour le plaisir
C'est dans une interview au quotidien Le Parisien daté de ce mercredi 27 novembre que Rémi Féraud expose son projet. Le message est limpide. Il ne veut plus que les automobilistes passent par Paris pour le plaisir mais qu'ils s'y rendent parce qu'ils ont quelque chose à y faire :
“Il reste à transformer tous les quartiers de Paris en zone à trafic limité, c'est-à-dire qui ne soient pas traversés par des voitures qui sont uniquement en transit”.
Et de poursuivre sur une ébauche de calendrier :
“Il faut qu'on ne traverse plus en voiture la ville si on n'a pas à y aller. Il faut que chaque quartier de Paris bénéficie de cette nouvelle approche de la circulation automobile, en conservant des axes structurants évidemment. Il nous faudra certainement dix ans, c'est le moment de commencer”.
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