Dakar 2025 : Nasser Al-Attiyah déjà tourné vers l'étape 48h chrono : "Il faut qu'on soit malin"

2 jours ago 7
Le quintuple vainqueur du Dakar a terminé la première étape à plus de dix minutes de la tête, pas par manque de rythme, mais en prévision de la plus longue spéciale de l'édition 2025, dont il ne voulait pas s'élancer en tête.  Il s'est fait avoir une fois, hors de question que cela se reproduise. Nasser Al-Attiyah (Dacia) s'est élancé ce matin au départ de la première étape avec l'esprit déjà tourné vers la journée de dimanche, où débutera l'étape 48h chrono. La spéciale la plus longue du rallye  avait l'an dernier, pour sa première sur le Dakar, fait des dégâts en coûtant toute chance de victoire finale à Nasser Al-Attiyah.  Le quintuple vainqueur de l'épreuve s'était élancé en premier après sa victoire sur l'étape 5, ce qui lui avait fait perdre un temps fou avant de s'arrêter après un problème mécanique lors de la matinée du deuxième jour. Le Qatarien n'a pas digéré cet échec, malgré un nouveau titre de champion du monde de rallye-raid sécurisé en fin de saison dernière.  Al-Attiyah - Loeb, à celui qui perdait le plus de temps Alors cette année, pas question d'ouvrir le bal lors de l'étape marathon, quitte à perdre volontairement du temps la veille, une technique qui avait porté chance à Sébastien Loeb l'an passé. L'Alsacien avait pris volontairement une pénalité de 15 minutes la veille de plus longue spéciale, pour s'imposer le lendemain et refaire largement son retard sur de nombreux concurrents. Al-Attiyah tentera d'imiter le pari de son coéquipier cette année après avoir bouclé la première étape à 10 minutes de Guerlain Chicherit, le vainqueur de la spéciale que personne ne voulait gagner.  Le médaillé olympique de tir est de son côté plutôt serein avant une "48h chrono" à laquelle il compte bien survivre cette année. Lire aussi - Dakar 2025 : les dates, le parcours, chaîne TV et présence de Sébastien Loeb "La spéciale était bonne, je suis content d'être arrivé à la fin. Nous avons cassé la tablette de navigation après 100 km (c'était en réalité une panne qui a touché de nombreux pilotes, ndlr). Nous avons fait les 300 derniers kilomètres en suivant des motos et d'autres pilotes. Edouard (Boulanger, son copilote) a fait un super boulot avec l'autre tablette, je suis désolé pour les motos, car nous avons dû les dépasser sans Sentinel (le système qui envoie une impulsion au motard pour le prévenir qu'une auto plus rapide va le dépasser, ndlr), ce n'est pas sympa pour eux." "Je suis content de finir car sur les 10 derniers kilomètres, nous avons eu une crevaison. Nous avons décidé de nous arrêter pour changer la roue  et on a encore perdu du temps mais je pense que nous aurons une bonne position sur la route pour demain. Je tire les leçons de la 48 heures de l'an dernier, car je sais à quel point c'est difficile. Demain on ne voulait pas ouvrir car l'an dernier j'ai perdu beaucoup de temps en partant en premier. Alors cette année il faut qu'on soit malin si on veut terminer la 48 heures chrono sans problème et arriver à la journée de repos et ensuite décider de ce qu'on fait." Lire aussi : Le classement et les réactions après la 1ère étape du Dakar 2025 Le classement général après la 1ère étape Dakar 2025 : sur quelle chaîne regarder le rallye-raid ? Crédit photo : ASO/A.Vincent/DPPI.
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