Dakar 2025 : Sébastien Loeb a géré son étape avec malice : “J’ai volontairement lâché du temps”

2 jours ago 10
Le Français a terminé la première étape du Dakar à plus de onze minutes du vainqueur Guerlain Chicherit. Un choix volontaire afin de partir derrière lors de l'étape 48h chrono. Le Dakar est peut-être la seule discipline de course automobile où des pilotes font exprès de perdre du temps. Sébastien Loeb, en tout cas, a parfaitement compris comment aborder la première des douze étapes avec roublardise, en se laissant volontairement décrocher. Les onze minutes de débours que lui coûtent sa 24ème place sur la première étape seront vite récupérées, peut-être même dès dimanche. L'Alsacien s'est mis dans une situation idéale car il ne s'élancera parmi les premiers concurrents lors de l'étape 48h chrono, une position peu enviable car les motos empruntent un autre itinéraire et qu'il n'y a donc pas de traces à suivre pour les ouvreurs. Cela avait coûté plusieurs dizaines de minutes à Nasser Al-Attiyah l'an dernier, parti en éclaireur avant d'abandonner sur la seconde partie d'étape, un destin que ne voulait pas connaître Loeb. Lire aussi - Dakar 2025 : les dates, le parcours, chaîne TV et présence de Sébastien Loeb “On a pas pris de risque, on a roulé vraiment tranquillement.” explique le nonuple champion WRC à L'Équipe. “Le but était de ne pas faire un bon temps. On s'est même garé à la fin ! Vu qu'on a aucune information dans la voiture et qu'on ne voulait surtout pas finir devant, on a volontairement lâché du temps toute la journée. On va faire les comptes à la fin pour voir où on part demain sur l'étape 48h chrono, mais pour le moment on a pas de nouvelle des classements.” Depuis, la situation est revenue à la normale et Sébastien Loeb a pu constater qu'il n'a pas été le seul à lâcher quelques minutes. Son coéquipier Nasser Al-Attiyah est lui pointé à 10 minutes de Guerlain Chicherit. Si certains ont dû attendre autant avant de connaitre leur classement, c'est à cause d'une panne globale du système de GPS qui a handicapé les binômes. En dehors de la navigation, devenue plus complexe encore, la panne du système Sentinelle aurait pu créer des accidents. Ce dispositif permet d'alerter un autre pilote dans un rayon de 200 mètres afin de le prévenir qu'il s'apprête à se faire doubler, ce qui est utile notamment lorsqu'une auto dépasse une moto.   “Le GPS a lâché dès le début et je n'avais plus de répétiteur de cap. C'est difficile de suivre une piste quand je ne sais même pas sur quel cap je suis.” regrette Loeb.  “On n'avait pas de Sentinelle, donc j'ai essayé de faire très attention en doublant les motos. Certains ont été un peu surpris et se sont énervés, ce que je peux comprendre. C'est dommage, car c'était une étape où on ne voulait pas faire de temps, mais c'était impossible de doubler. J'ai passé la spéciale bloqué derrière Nani Roma. Il ne faut pas que ça se reproduise. Il y a eu un bug quelque part, il va falloir qu'ils le résolvent.” Heureusement, aucune collision entre autos et motos n'est à signaler, malgré la panne du système Sentinelle.  Lire aussi : Le classement et les réactions après la 1ère étape du Dakar 2025 Le classement général après la 1ère étape Dakar 2025 : sur quelle chaîne regarder le rallye-raid ? Crédit photo : Red Bull Content Pool.
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