Pirelli dit adieu à la Chine pour mieux conquérir l’Amérique

On attendait beaucoup, ce lundi, du dernier conseil d’administration du fabricant de pneumatiques italien Pirelli consacré à l'approbation des comptes annuels, lequel en a aussi profité pour prendre la décision de mettre fin au contrôle de son actionnaire majoritaire chinois, le conglomérat public Sinochem qui détenait 37% de son capital. Cette décision de Pirelli de se détacher de son premier actionnaire chinois, facilitée par le décret sur le "golden power", qui confère à Rome des pouvoirs spéciaux dans des secteurs considérés comme stratégiques pour le pays, va ainsi lui permettre de poursuivre son expansion aux Etats-Unis, en s’affranchissant de l'interdiction de la vente aux Etats-Unis de véhicules connectés dotés de logiciels ou d'équipements intégrant de la technologie chinoise ou russe.