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L’année 2025 marque un durcissement du malus écologique avec un seuil d’émissions de CO2 abaissé à 113 g/km d'ici quelques jours. Une évolution qui impacte de nombreux modèles, dont le Renault Captur, SUV urbain prisé des Français.
Autrefois perçu comme un simple outil incitatif, le malus écologique prend un tour encore plus restrictif en 2025 avec un abaissement supplémentaire du seuil d’émissions de CO2. Dès le 1er mars, ce dernier passera de 118 g/km à 113 g/km, entraînant une taxation pour un plus grand nombre de véhicules.
Et la tendance ne s’arrête pas là. En 2026, le seuil sera abaissé à 108 g/km, puis à 103 g/km en 2027, accélérant la transition vers l’électrification. Parallèlement, le plafond du malus atteint 70.000 euros en 2025 pour les modèles les plus polluants et grimpera jusqu’à 90.000 euros en 2027, alourdissant encore la facture des véhicules thermiques.
Photo : RenaultCette politique vise officiellement à accélérer la transition vers des véhicules propres, mais la baisse des aides à l’achat pour les modèles électriques et hybrides fait grincer des dents.
L’État chercherait-il avant tout à remplir ses caisses ? Une question légitime au regard de la lourdeur croissante des taxes…
Quel impact sur le Renault Captur ?
Avec le nouveau seuil fixé à 113 g/km, deux motorisations du Renault Captur sont directement concernées. Le TCe 90 essence voit son malus bondir de 360 euros à 740 euros.
De son côté, la version bicarburation GPL Eco-G 100 passe de 75 euros à 190 euros. Seule la motorisation hybride échappe à cette taxation, restant disponible uniquement sur la finition haut de gamme Esprit Alpine.
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Conséquence immédiate : une augmentation du prix final pour les modèles essence et GPL. Par exemple, un Renault Captur Evolution TCe 90, initialement proposé à 26.600 euros, reviendra à 27.340 euros après application du nouveau malus. Même constat pour la finition Techno, qui franchira la barre des 29.600 euros.
Si l’on ajoute à cela la flambée des prix des véhicules neufs, l’accès à un SUV thermique abordable devient de plus en plus complexe.
Le Renault Captur, régulièrement dans le top 10 des modèles les plus vendus en France, pourrait-il perdre de son attractivité face à des alternatives hybrides ou électriques désormais privilégiées par les politiques publiques ? Seule la réaction du marché le dira. Mais une chose est sûre, en 2025, rouler thermique coûtera toujours plus cher…
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