Renault, la transition et le niveau de marge opérationnel des années à venir

Les très bons résultats annoncés par Renault contrastent avec les déceptions associées à l’année 2024 pour ses grands concurrents généralistes européens. La prudence avec laquelle les dirigeants de l’entreprise abordent 2025 semble avoir déçu les marchés financiers toujours en attente de promesses plus porteuses pour les actionnaires. On doit toutefois s’attendre à ce que les temps à venir soient plutôt moins favorables pour la profitabilité des groupes automobiles. En effet, ils doivent d’abord refermer la parenthèse enchantée qu’a représenté pour eux la séquence Covid-crise des semi-conducteurs. Ils doivent surtout faire face aux très lourdes charges associées au financement de la transition.