À sa présentation en octobre, le constructeur s'était montré peu bavard au sujet de son taxi autonome. Alors qu'il démarre une tournée à travers l'Europe, qui passe actuellement par la France, nous avons pu échanger avec des responsables de la marque afin d'en savoir plus.
Même si la gamme s'est étendue, l'offre est encore restreinte par rapport à de nombreux autres constructeurs et la marque a acquis en l'espace d'une dizaine d'années une notoriété telle que la présentation d'une nouveauté Tesla est toujours un événement. Le Cybercab ne fait pas exception à cette règle. Sa présentation le 9 octobre a surpris mais également interrogé. Car finalement, peu d'informations ont filtré le concernant.
Heureusement, un mois seulement après sa révélation, le taxi autonome de Tesla parcourt déjà le monde et fait un détour en Europe, à commencer par Berlin, Londres et Paris. Évidemment, nous ne pouvions pas manquer cette occasion de le voir de près. Surtout, nous avons pu en apprendre davantage à son sujet.
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Alors, Cybercab ou Robotaxi ?
Commençons par évacuer d'entrée de jeu une question que tout le monde se pose : doit-on l'appeler Cybercab ou Robotaxi ? Les deux appellations avaient été mentionnées le 9 octobre dernier. Cette question appelle deux réponses. D'une part, le véhicule que vous pourrez vous-même voir à Paris à partir de samedi se nomme Cybercab. D'autre part, Robotaxi sera le nom donné au service à partir duquel vous pourrez louer ce véhicule pour une courte durée à la manière de ce que proposent Getaround ou encore Share Now.
D'ailleurs, les propriétaires de ce Cybercab pourront eux-même louer leur véhicule. En fait, la formule sera très proche de ce que Lynk & Co, ce constructeur chinois proche de Volvo, a développé. On pourra acheter le véhicule (pour un tarif sous les 30 000 $, un peu moins de 29 000 €), louer ce Cybercab si on le possède à d'autres personnes ou alors le louer à des propriétaires (particuliers ou professionnels) pour une course ponctuelle.
Le Cybercab, c'est quoi ?
Épuré comme jamais
Revenons aux fondamentaux. La grande particularité de ce Cybercab, c'est qu'il s'agit d'un véhicule autonome. Ne cherchez ni volant ni pédales à l'intérieur, il n'y en a pas. Dans l'habitacle, dans lequel on pénètre en ouvrant des portes en élytre qui font naturellement leur petit effet, on trouve deux sièges, un grand écran de 21” (un record chez Tesla), un accoudoir, deux prises USB-C. Les seuls boutons dans l'habitacle, ce sont les lève-vitres électriques.
Pas de rétroviseurs extérieurs comme intérieur, même pas de lunette arrière, c'est inutile puisque le véhicule se dirige seul à l'aide des nombreuses caméras. Toujours pas, hélas, d'informations sur la puissance, la taille de la batterie ou l'autonomie.